Aide financière "Stop essuyage"
Chute dans les escaliers, chute en cuisine et en salle, coupures avec des couteaux, coupures avec du verre cassé, les métiers de la restauration comportent des risques.
Quelques chiffres
Plus de 1 680 000 journées de travail perdues en raison d’accidents du travail, d’accidents sur le trajet domicile-travail ou de maladies professionnelles, ont été indemnisées.
Cela représente l’équivalent de 4 600 emplois à temps plein sur l’année !
Il faut savoir que seulement 25 % des restaurateurs ont rédigé un document unique et pourtant c’est une obligation règlementaire depuis le 5/11/2001.
Afin d’aider les petites entreprises à faire leur évaluation des risques professionnels et à les aider dans la prévention, l’INRS a souhaité associer le réseau consulaire pour pouvoir accompagner les restaurateurs.
Un groupe de travail s’est constitué de conseillers de CCI et du réseau Prévention. Celui-ci se réuni régulièrement pour déployer des actions de prévention (fiches solutions, dépliant de mobilisation, outil d’aide à l’évaluation des risques professionnels «OIRA Restauration »). Vous pourrez les retrouver sur le site de l’INRS/restauration.
Suite à ce constat, 8 mesures incontournables ont été identifiées, dont l’une est de ne plus essuyer ses verres (risques de coupure et de TMS).
Une aide financière nationale simplifiée nommée « Stop Essuyage » a été mise en place pour l’acquisition de lave-verres munis d’osmoseur.
L’objectif de cette aide est de réduire les risques liés à l’essuyage des verres, en aidant les entreprises à s’équiper.
Toutes les entreprises de 1 à 49 salariés, dépendant du régime général et répondant à l’activité et au numéro de risque de la Sécurité sociale – 553AC Restaurants, cafés-tabac, hôtels avec ou sans restaurant et foyers peuvent prétendre à cette subvention, à hauteur de 50 % du montant (HT) de son investissement, dans la limite totale de 25 000 € par entreprise.
Sa validité est du 1er juillet 2016 au 15 novembre 2017 ; toute demande de réservation est à envoyer avant le 15 juillet 2017.
L’entreprise intéressée doit s’adresser à sa CARSAT (Caisse d’Assurance Retraite et Santé au Travail).