L’ÉCO DU MARDI | Apprentissage : un large catalogue de formations, et des nouveautés.

Avec des taux de réussite et d’employabilité au beau fixe, l’apprentissage apparaît comme « un accélérateur d’insertion dans le monde du travail », dixit la directrice de de l’établissement de Nîmes – CCI Sud Formation – CFA Languedoc Roussillon, Marina Fructus. Et dans cet établissement comme dans son homologue d’Alès, les apprentis ne manquent pas de choix. Objectif Gard fait le point.

Des nouvelles formations…

Du côté de Nîmes, on compte 37 formations en apprentissage, dans 5 secteurs différents avec un point commun : « dans notre offre, quels que soient les secteurs on a des véritables parcours de formation », explique Marina Fructus. Un parcours qui s’agrandit cette année, avec pas mal de nouveautés.

Ainsi, un Certificat de qualification professionnel (CQP) Conseiller Technicien Cycles est proposé à partir de cette année, « une première en France en apprentissage, d’habitude cette formation est en contrat de professionnalisation », précise la directrice.

Et c’est un succès, puisque les 15 places disponibles ont été rapidement pourvues. Une formation mise sur pied à la demande des entreprises du secteur : « nous sommes en contact avec les entreprises, cette formation correspond vraiment à leur demande », affirme Marina Fructus, d’autant que le CFA de Nîmes est l’un des rares en France à proposer des formations sur le vélo.

Toujours au rayon nouveautés, cette fois dans le tourisme, on retrouve la Mention complémentaire Organisation de Réception. Une formation sur dix mois, ouverte en apprentissage cette année, ainsi qu’en formation scolaire payante et en formation continue.

« Jusqu’ici nous n’avions pas ouvert cette formation à l’apprentissage car il n’était pas évident de trouver des maîtres d’apprentissage, et cette année nous avons eu des demandes d’entreprises », explique Marina Fructus.

Autre nouveauté, mais pour la rentrée 2016 cette fois-ci, le bac+3 responsable de centre de profit tourisme-hôtellerie-restauration qui permettra à CCI Sud Formation de proposer « une vraie filière jusqu’au bac+3 », dixit la directrice.

… et des valeurs sûres

Voilà pour les principales nouveautés de l’année. Du côté des valeurs sûres, le pôle culinaire avec ses formations du CAP au BTS se porte bien. « Il est en permanence en développement, avec 16 % d’effectifs en plus en 2014, compte la directrice. Cette croissance continue, et on créé un pôle dédié au sein d’un nouveau bâtiment. » Les CAP ou bac professionnels cuisine ou restauration sont toujours prisés à Nîmes comme à Alès, dans « un secteur qui pousse. »

La mécanique est elle aussi en bonne place dans l’apprentissage, là aussi à Nîmes comme à Alès. Si les CAP et bac pro mécanique moto ont vu leurs effectifs baisser ces dernières années, « il y a un véritable besoin pour les entreprises », note la directrice. Quant aux autres diplômes de la filière, « ils se déroulent bien, avec là aussi une bonne employabilité. » A Alès, un pôle industrie propose pour sa part des bac pro en Electrotechnique énergie équipements communicants, technicien en chaudronnerie industrielle et un BTS conception et réalisation en chaudronnerie industrielle.

Certains secteurs recrutent plus que d’autres.

C’est le cas de la logistique, comme l’explique Marina Fructus : « il y a une forte demande dans ce secteur, ce sont des métiers où on peut évoluer, des métiers charnières avec des compétences pointues, méconnus mais qui embauchent. »

Et ça tombe bien, le CFA de Nîmes propose un bac pro logistique. Et si la logistique ne vous botte pas, « il y a également une forte demande des entreprises dans le commercial et dans le tertiaire », poursuit la directrice.

Enfin, la filière de la santé a elle aussi une place de choix dans le catalogue de CCI Sud Formation avec deux formations dont un brevet professionnel de préparateur en pharmacie qui fait l’objet « d’une très forte demande des pharmaciens », affirme Marina Fructus.

« Nous sommes aux côtés des entreprises, nous formons les apprentis ensemble »

Un large choix donc, « avec des passerelles, assure la directrice. Il est possible de passer d’une filière à l’autre. On peut partir en restauration et finir dans la vente par exemple. Il faut savoir que nous sommes un établissement régional, avec des formations à Alès, Montpellier ou Béziers et que nous travaillons aussi avec des partenaires comme la Chambre des Métiers et de l’Artisanat ou le CFA Agricole de Rodilhan. »

Et la directrice de souligner le fait que « l’apprentissage, c’est un triptyque : le jeune, l’entreprise et le CFA. Les entreprises cherchent plus un profil qu’un diplôme, et nous leur proposons un accompagnement dans le recrutement. Nous sommes aux côtés des entreprises, nous formons les apprentis ensemble. »