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Eco du mardi avec Objectif Gard

L’ÉCO DU MARDI | Léa Mahé, de la photographie à la boulangerie

Publiée le mardi 20 Janvier 2015 - L'éco du mardi


Place ce mois-ci à la formation avec le portrait, ce mardi, de Léa Mahé, une jeune femme en reconversion professionnelle dans le domaine de la boulangerie.
 

A 24 ans, Léa semble avoir trouvé le métier qui lui convient. Depuis septembre dernier, elle a intégré le Centre de formation d'apprentis de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alès avec l'ambition de devenir boulanger. C'est grâce au Programme régional qualifiant, un dispositif proposé par la Région permettant d'obtenir une certification professionnelle, qu'elle va pouvoir atteindre son but.

Pour la jeune femme, cette orientation rime avec reconversion. En effet, avant de trouver sa voie, Léa s'est essayée dans différents domaines :

"J'ai fait d'abord fait une école de photographie à Montpellier mais je me suis rendue compte qu'il y avait peu de débouchés. Je me suis donc réorientée vers l'esthétique mais c'est un monde assez particulier qui finalement ne me correspondait pas", raconte t-elle.

Elle revient alors en Cévennes, où ses parents sont installés, et va travailler quelques mois dans une boulangerie du bassin alésien "pour donner un coup de main" à un associé de son frère. "Le travail m'a tout de suite plu. Je me suis dit que c'était ça qu'il fallait que je fasse", se souvient-elle.

Acquérir les bases

Cependant, pour être légitime et avancer plus vite dans le métier, il était indispensable d'apprendre les bases de la boulangerie via une formation qualifiante.

"Au départ, c'était hors de question que je reprenne les cours. Mais comme je savais que c'était bien de passer par le CFA, j'y suis allée. Finalement je ne regrette pas car notre prof, Mr Hardy, est extraordinaire !"

Seule fille d'une classe de six garçons, Léa se prépare avec ses camarades pour l'examen qui aura lieu en juin. Avec trois jours de théorie et deux jours de pratique par semaine, les apprentis doivent, à l'issue de la formation, savoir confectionner des pains de variétés différentes et toutes sortes de viennoiseries.

Le diplôme en poche, Léa envisage d'ouvrir un local de fabrication "bio" dans le Sud de la France.

"J'ai envie de sortir un peu du lot, donc je ne ferai pas de vente directe mais plutôt des livraisons pour les professionnels".

En parallèle, elle rêve également de s'implanter à l'étranger, dans des pays où les opportunités fleurissent comme des petits pains.

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